André Dhôtel est né le 1er septembre 1900 à Attigny dans les Ardennes. Il fait des études de philosophie et en 1921, fonde avec Marcel Arland la revue Aventure. En 1924, il est nommé à l'Institut d'Athènes où il restera quatre ans. Après Le Petit Livre Clair (1928), La Vie Passagère (1978), Dhôtel ne publie de poèmes que de cinquante ans en cinquante ans. Entre-temps cinquante romans jalonnent son itinéraire. Dans les années trente,il rencontre de multiples difficultés à se faire éditer. Il fait une dépression à Charolles en 1935 puis à Valognes en 1938. C'est Paulhan qui fait publier Village Pathétique chez Gallimard en 1947 et c'est grâce à lui que Dhôtel est nommé dans un collège près de Paris à Coulommiers. Alors les romans se succèdent, en 1948, il reçoit le prix Sainte-Beuve pour David. Il collabore à la revue 84 en compagnie entre autres, d'Henri Thomas et d'Armen Lubin. En 1955, il obtient le Prix Fémina pour Le Pays où l'on arrive jamais, plus tard en 1974, l'Académie Française lui décerne son Grand Prix de Littérature, puis en 1975, le Prix National des Lettres. Mais aucun de ces honneurs ne lui fera oublier le petit peuple du «Dhôtelland» à qui il a donné naissance, débarrassé de la convention sociale ou morale qui n'admet pas que l'on puisse prendre la vie de traverse. Il meurt à Paris en juillet 1991.
On se rendra avec profit sur le site de La Route inconnue, association des amis d'André Dhôtel.

Repères bibliographiques

Le temps qu'il fait :

Retour (1990)
Rhétorique fabuleuse (1990)
Poèmes comme ça (2000)


Chez d'autres éditeurs :

Le Petit Livre Clair (Éd. Le Rouge et le Noir, 1928)
Campements (Gallimard, 1930)
Le village pathétique (Gallimard, 1943. Réédition Folio, 1975)
Nulle part (Gallimard, 1943. Réédition Pierre Horay, 1956)
Les rues dans l'aurore ou les aventures de Georges Leban (Gallimard, 1945)
Ce jour là (Gallimard, 1947)
Le plateau de Mazagran (Minuit, 1947)
David (Minuit, 1948)
Ce lieu déshérité (Gallimard, 1949)
Les Chemins du long voyage (Gallimard, 1949)
L'homme de la scierie (Gallimard, 1950)
Bernard le paresseux (Gallimard, 1952)
Rimbaud et la révolte moderne (Gallimard, 1952)
Les premiers temps (Gallimard, 1953)
Le Maître des pensions (Grasset, 1954)
Mémoires de Sébastien (Grasset, 1955)
La Chronique fabuleuse (Minuit, 1955. Rééditions Mercure de France, 1960 et 2001
Le Pays où l'on arrive jamais (Pierre Horay, 1955. Réédition Coll. J'ai Lu, 1960 et Coll. Folio Junior, 1987)
L'Île aux oiseaux de fer (Fasquelle, 1956)
Le Ciel du faubourg (Grasset, 1956)
Dans la vallée du chemin de fer (Pierre Horay, 1957)
Saint-Benoît Joseph Labre (Plon, 1957)
Les voyages fantastiques de Julien Grainebis (Pierre Horay, 1958)
Le Neveu de Parencloud (Grasset, 1960)
Ma chère âme (Gallimard, 1960)
Idylles (Gallimard, 1961)
Les Mystères de Charlieu-sur-Bar (Gallimard, 1962)
La plus belle main du monde (Casterman, 1962)
Le Robinson de la rivière (Casterman, 1962)
La tribu Bécaille (Gallimard, 1963)
Le Mont Damion (Gallimard, 1964)
Les Lumières de la forêt (Nathan, 1964)
Pays natal (Gallimard, 1966)
Lumineux rentre chez lui (Gallimard, 1967)
L'enfant qui disait n'importe quoi (Gallimard, 1968)
L'Azur (Gallimard, 1968)
Un jour viendra (Gallimard, 1970)
La maison du bout du monde (Pierre Horay, 1970)
L'honorable Monsieur Jacques (Gallimard, 1972)
Le Soleil du désert (Gallimard, 1973)
Le Couvent des Pinsons (Gallimard, 1974)
Le vrai mystère des champignons (Payot, 1974)
Le Train du matin (Gallimard, 1975)
Les Disparus (Gallimard, 1976)
Un soir (Gallimard, 1997)
Bonne nuit Barbara (Gallimard, 1978)
LÎle de la Croix-d'Or (Gallimard, 1978)
La Vie passagère (Phébus, 1978)